Élu secrétaire général du Comité Olympique Haïtien en dominant Alain Jean-Pierre dans les votes après les élections du 30 octobre dernier, Patrick Blanchet va miser sur son expérience dans le but de redorer le blason de l’instance suprême du sport haïtien. Confiant et déterminé, le cadre d’une des institutions bancaires haïtiennes, a répondu aux multiples questions d’Haïti-Tempo.
HT : Pour démarrer cette entrevue, qui est Patrick Blanchet ?
PB : Mon nom est Patrick Blanchet comme vous l’avez mentionné, j’ai fait une partie de mes études en Haïti à Saint-Louis Gonzaque et l’autre partie dans des pays étrangers. Je suis détenteur d’un master MBA en finance.
HT : Avant d’arriver comme secrétaire général du COH, avez-vous déjà occupé un poste quelconque dans le paysage su sport haïtien ?
PB : Oui, pour tout dire je suis un sportif dans l’âme. Ma relation avec le sport ne date pas d’aujourd’hui. Dès mon plus jeune âge, j’ai commencé à jouer au tennis au niveau junior, en suite J’ai été capitaine de la sélection nationale de coupe Davis à Salvador et à Cuba. Après ma carrière de joueur, j’ai passé 8 ans comme président de la fédération Haïtienne de Tennis entre 2004 à 2012.
HT : En parlant de la FHT, restons-y, comment jugez-vous votre bilan ?
PB : En ce qui concerne mon bilan, il y a deux façons de le considérer: positif dans un premier-temps parce qu’on a pu réaliser de très belles choses comme: l’organisation des formations pour nos cadres et développement de cette discipline sportive dans le pays à travers des tournois surtout au niveau junior, mais négatif dans un second temps, parce que, après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, on a passé deux ans sans réaliser des activités, c’était difficile pour le tennis haïtien comme c’était le cas pour tout le pays.
HT : Entant que nouveau secrétaire général du COH, quel sera votre ligne directive ?
PB : Comme ancien patron de la FHT, j’ai des idées claires en ce qui concerne le rouage du COH. Mon expérience va beaucoup me servir en ce sens, mes premières interventions c’est de mettre les balises pour donner une image positive du Comité Olympique Haïtien et pour atteindre ces objectifs je compte dorénavant sur le support des fédérations et associations qui ont voté en ma faveur.
HT : Vous avez gagné les élections en dominant Alain Jean-Pierre qui a passé 20 ans dans le système, cela vous dit quoi ?
PB : Cette victoire a une grande importance pour moi. Un grand merci à tous et à toutes qui ont contribué pour arriver là où je suis maintenant. C’est une évidence, Alain Jean-Pierre a une expérience énorme dans le système, je suis conscient de cela, en ce sens, je profite l’occasion pour demander tout le support qu’il faut à Alain dans l’objectif de connaître certaines choses. Mais, entant que membre du conseil de la BUH et ancien dirigeant de fédération, je l’habitude de travailler en équipe, mon savoir et mon expérience va beaucoup me servir pour que je puisse atteindre l’objectif fixé comme secrétaire général.
HT : Connaissez-vous bien vos collègues dans ce nouveau comité du COH ?
PB : Comme un ancien président de fédération je connais la majorité de mes collègues qui étaient eux aussi membre de fédération. Dans ce nouveau comité, on est prêts pour ce combat parce qu’on a tout le support des fédérations et associations. On va faire de notre mieux pour redorer le blason du COH et atteindre les résultats escomptés.
HT : Le mot de la fin…
PB : Pour terminer cette entrevue, je dois dire qu’on devrait mettre des limites sur des termes en ce qui concerne les postes importants au niveau du Comité Olympique. Le COH a besoin de nouvelles idées, il faut former des nouveaux dirigeants, faire des formations pour les cadres dans le but de renouveler le personnel du Comité Olympique Haïtien pour un avenir meilleur du sport haïtien.
(Propos réccueillis par Guerby Meyer pour haititempo.com)