Depuis plusieurs années, le torchon brûle entre la FHVB et la Ligue Volleyball de Petit-Goave. Les deux parties sont dans l’incapacité de trouver une solution pour le bien du volleyball petigoavien. Originaire de la Cité de Faustin Soulouque et libéro dans la Ligue de Volleyball de la Région Ouest, Pedro Cedme croit que si la dite fédé, dirigée par Margareth Graham avait de la volonté le problème serait en partie résolu.
HT : Pour commencer, donnez-nous les nouvelles du volleyball dans la cité de Faustin Soulouque ?
PC : Pour répondre directement à votre question, je peux vous dire que les Petigoaviens continuent à jouer au volleyaball surtout au niveau scolaire. Le groupe « Amical » dont je fais partie, organise depuis plusieurs années un championnat de haut niveau avec parfois la participation des équipes venant de la capitale. Le mois dernier, on a tout donné pour la réussite du tournoi avec un budget d’environ 175.000 gourdes. Dans les deux catégories, le Petit-Goave a remporté le titre chez les messieurs et Atlanta a fait de même chez les filles.
HT : Quel est votre avis sur le conflit qui existe entre la FHVB et la Ligue Volleyball de Petit-Goave ?
PC : En ce qui concerne ce dossier, mon opinion est contraire à celui du bureau fédéral, non pas parce que je suis originaire de la ville, mais parce que l’avenir du volleyball de ma région est hypothéqué. Je me pose de très souvent cette question: qui est le plus important pour le bureau fédéral: Tirer la corde avec la ligue de Petit-Goave ? Ou le potentiel des volleyeurs et volleyeuses de la Cité de Faustin Soulouque? Sincèrement, s’il y’a un dépassement de soi des deux côtés, le grand gagnant ce sera le volley-ball petigoavien.
HT : Pour certains, la Ligue de Petit-Goave est en rébellion avec la FHVB partagez-vous cette opinion ?
PC : En rébellion ? Je ne crois pas, je pense que les membres de la Ligue de Petit-Goave ont du caractère de préférence, ils ne baisseront pas la tête pour n’importe quoi. Je comprends l’idée que les Ligues mènent la politique de la fédération, mais il y’a une façon de faire.
(Propos recueillis par par Guerby Meyer pour haititempo.com)